Sentier du Togo

Le matin si on m’avait dit que je ferai une si belle découverte, je n’aurais pas cru. Un reportage à Aného pour la réception d’un nouveau matériel au centre de santé : un dont de la Coordination Syndicale des Travailleurs du Togo (CSTT). En fait, je suis rentré dans le convoi sans savoir où j’allais. Imaginez donc l’ampleur de ma surprise. A noter également que je n’étais jamais allé vers là.

Un paysage accrocheur et plein de surprises, c’est à ça que j’ai assisté le mardi 6 aout dernier. Rester éveillé et bien attentif était ma préoccupation lors du trajet. Ceci, malgré la fatigue due à un travail (dont je vous parlerai dans un autre papier)  et qui me faisais somnoler. Les herbes qui longent la route semblaient être pour moi une décoration.

A destination, la première préoccupation était de faire le  travail pour lequel j’étais envoyé : Reportage pour City Fm. Le centre de santé a reçu son nouveau matériel. La responsable du centre a eu du mal à exprimer sa joie tant ce don est indispensable pour la bonne marche du travail. L’expression que j’ai aimé dans ce quelle a dit c’est : ’’un remerciement ouvre la voie à une autre demande’’. Comprenez donc qu’elle en a profité pour demander de nouvelles choses.

A la suite, on devait être reçu par le chef traditionnelle à son palais pour une interview. Alors on a pris la route pour le palais. Mais avant, j’ai eu le temps de jeter un coup d’œil sur la plage à coté du centre de santé. Sans exagérer, je dirai juste que c’était tentant. Un envie de me retrouver pas à pas sur le sable fin d’Aného et dans ses eaux particulièrement calmes.

Mais pas question de rater le bus. Sinon, bienvenu la galère dans un lieu que je ne connais pas, même s’il est beau. Sur la route, j’ai constaté que les concessions sont particulièrement anciennes. Ce qui peut nous renseigner sur le mode de vie, la culture des habitants.

La maison du chef est à coté du marché. Pour couronner le tout, c’était le jour du marché. J’en ai profité pour retrouver la chaleur des marchés africains, comme je les avais vécus à Sotouboua (région centrale du Togo) avant d’arriver à Lomé en 2010. Une statue est érigée à l’entrée du palais du roi. Malheureusement on n’a pas pu faire l’interview car le chef avait de la visite et il fallait à tout prix qu’on quitte la ville. J’ai quitté la ville en regrettant de ne pas arracher aux bonnes dames du  marché les galettes qui sentaient très bons, même de loin. Mais je me suis  consolé avec la canette de boisson qu’on m’avait offerte.